Plus d’offres de transports en périphéries, une nécessité environnementale et sociale
L’étude confirme la prédominance de l’automobile dans les déplacements du quotidien. Elle est perçue comme le moyen de transport le plus rapide, tout en suscitant un sentiment de contrainte et de dépendance. 86% des automobilistes jugent son coût prohibitif et 73% pensent qu’il faut réduire son utilisation pour lutter contre le changement climatique. Cependant, la réduction de l’usage de la voiture est freinée par la faiblesse des alternatives. Près des trois quarts des sondés (72% exactement) reconnaissent qu’il faudrait pour cela une fréquence plus élevée de passages de bus, de cars, de trains.
Dans le même temps le vélo se développe. Il se hisse à la troisième place des modes de transports auxquels les Français ont le plus recours, mais sans que cela conduise à une baisse de l’utilisation de l’automobile. Ses usagers viennent des transports en commun.
L’enquête démontre que la qualité de l’offre, quel que soit le mode de transport, et le développement massif de solutions en périphéries comme les cars express par exemple, sont essentiels (plus que le prix du billet) pour réduire l’usage individuel de la voiture.
Cette enquête dresse un diagnostic clair : il faut développer le transport public, notamment en périphéries. C’est un enjeu environnemental, social et économique. A présent, c’est le temps de l’action. Plus que jamais, il est nécessaire de répondre à deux urgences simultanées : lutter contre les causes du changement climatique et trouver des solutions rapides pour préserver le pouvoir d’achat des Français. Cela passe par le déploiement rapide de solutions de transport partagé. C’est la mission que Transdev se donne au quotidien avec des solutions adaptées à chaque territoire et à chaque type de déplacement.
Thierry Mallet, Président-directeur général de Transdev