Transdev réagit au rapport de la Cour des comptes

Transdev se félicite de l’évocation par la Cour des comptes de l’option de la concurrence comme outil au service de la baisse des coûts d’exploitation et de l’amélioration du service clientèle. Dans le cadre des débats actuels sur l’avenir du système ferroviaire français, Transdev, qui exploite de nombreuses lignes en Europe, interpelle depuis des mois les pouvoirs publics, (Gouvernement, Parlement, régions) sur les dangers pour le rail, que représente le maintien d’un système en circuit fermé, phénomène qui risque de s’accentuer avec la nouvelle gouvernance SNCF. Face à la concurrence de la route, soutenue par la révolution numérique (covoiturage, autopartage) et la future libéralisation des lignes d’autocars longue distance, le système ferroviaire doit s’ouvrir à de nouveaux opérateurs pour favoriser la modernisation de son exploitation, améliorer le service proposé aux voyageurs, et ainsi renforcer sa compétitivité. Se contenter d’une vision défensive, inefficace pour sauver le monopole ou décliniste avec la fermeture de lignes, ne peut constituer une ambition pour le rail en France, pays qui accueille cette année la Conférence environnementale COP 21.

Jean-Marc Janaillac, le PDG de Transdev a écrit au Ministre des transports en octobre dernier pour lui faire part de sa disponibilité afin d’imaginer de nouvelles solutions pour baisser les coûts de ces services longue distance et les rendre plus attractifs. Transdev sera auditionné début mars par la Commission dirigée par Philippe Duron ; il y développera des offres alternatives que les règles européennes permettent. Cette expérimentation donnerait ainsi à l’Etat l’occasion de se préparer à l’entrée de nouveaux opérateurs ferroviaires comme il en existe déjà dans le fret et comme nos voisins européens le pratiquent avec succès.