Comment intégrer l’inclusion dans la transition vers la mobilité durable ?

Aujourd’hui, c’est un enjeu majeur et il y a deux dimensions à une transition juste :

• Une dimension sociale qui repose sur le revenu. Elle concerne le droit à la mobilité pour un certain nombre de personnes qui vivent loin de toute alternative de transport public et qui dépendent de leur voiture. Nous devons également penser à ceux qui n’ont pas les moyens d’en posséder une. Il faut donc savoir comment atteindre ces groupes sociaux en particulier.
• Une dimension d’inégalité spatiale qui est liée à notre lieu de résidence. Beaucoup d’investissements et d’outils ont été déployés dans les villes afin d’y stimuler l’innovation, ignorant ainsi les périphéries de celles-ci ou encore les zones rurales et périurbaines. C’est une question que l’UE, mais aussi les Etats, n’ont que récemment commencé à considérer. Il faut réfléchir aux potentielles alternatives dans ces zones où les transports en commun ne sont peut-être pas une option.