La transition écologique a-t-elle introduit des défis sociaux en matière de mobilité ?

Dans l’UE, si nous continuons à nous concentrer sur le développement des transports publics, nous pouvons éviter de créer de nouveaux défis. Je pense que la mobilité devrait d’abord être publique.

Pour se déplacer de manière écologique, sûr et efficace, il est crucial d’avoir des transports publics bien intégrés à une structure solide, ainsi qu’à un réseau local. Dans ce domaine, les solutions sont déjà prometteuses. Le réseau peut être composé de petites voitures, de solutions de mobilités en tant que service (MaaS), de vélos, de zones piétonnes ou tout autre type de véhicule électrique.

En ce qui concerne la structure solide, c’est là que nous rencontrons actuellement des difficultés car l’intégration n’est pas encore totale. A cause de cela, beaucoup de personnes disent : « Je n’ai pas le temps de prendre les transports en commun » ou « Ils ne sont pas assez modernes ».

Les transports devraient répondre aux besoins des personnes actives qui ne souhaitent pas perdre de temps dans les transports. Les trains à grande vitesse en sont un parfait exemple car ils sont toujours fréquentés. Pourquoi ? Parce qu’ils offrent un environnement propice à une productivité continue : on peut y travailler ou y passer des moments agréables.