À la rencontre de Myriam, responsable supervision chez Transdev Systèmes de Transport Autonome :
Pendant que les autres enfants écrivaient des lettres au père Noël, Myriam elle écrivait des lettres à Claudie Haigneré. Son rêve d’enfant, c’était de marcher sur la lune. Alors adulte, elle intègre la NASA pour étudier les étoiles… et remet les pieds sur terre quelques années plus tard.
C’est chez Alstom que Myriam se passionne pour le futur du transport partagé : elle participe à l’automatisation des lignes ferroviaires, un défi de taille ! C’est justement son goût du défi et son coup de cœur pour l’équipe qui l’ont amené à rejoindre l’aventure Transdev Systèmes de Transport Autonome : « On est au tout début de l’histoire, c’est ça qui est génial ! Imagine reprendre l’aventure ferroviaire depuis le début… c’est un peu ce qu’on est en train de faire ! »
Myriam gère l’équipe supervision, cette « tour de contrôle » est un poste stratégique dans l’opération de services de véhicules autonomes. L’équipe développe une solution de Supervision Véhicules Autonomes, que l’on peut décomposer en différents volets : le management de la flotte, le monitoring du système et l’expérience client.
Avec cette solution, l’opérateur de supervision peut opérer sur les véhicules de différents constructeurs comme Lohr, EasyMile, Renault, Navya… et tout ça depuis une seule interface !
Parmi les missions centrales de Myriam et de l’équipe supervision, on compte :
- Capturer et communiquer aux véhicules les informations de ses angles morts pour mieux naviguer : « On observe beaucoup de cas, on se crée une banque de situations dangereuses qu’on veut savoir traiter ».
- Assurer un contact permanent entre les véhicules et la supervision, grâce à la télécommunication : « oui, on doit s’assurer que le réseau fonctionne tout le temps… même à minuit le jour de l’an ! ».
- Garder le contact entre les passagers à bord et l’opérateur de supervision grâce à l’interphone et aux caméras embarquées.
Demandez à Myriam ce qu’il reste à faire si le véhicule se conduit tout seul, et elle s’exclame : « Le nombre d’informations qu’on traite quand on conduit ne se limite pas au volant ! On ne s’en rend plus compte, mais on prend des dizaines de micro-décisions à chaque instant. C’est pour cela que la présence de solutions de supervision opérées par un humain reste cruciale. »
Grâce à la supervision que l’équipe de Myriam développe, l’opérateur de supervision dispose d’informations pertinentes et actionnables. Cela est possible grâce aux informations reçues en temps réel de l’intérieur et de l’extérieur des navettes et également, grâce à l’infrastructure connectée et ses capteurs placés stratégiquement sur l’infrastructure des villes (ronds-points, croisements…). Myriam l’a compris : ce n’est pas parce qu’on est sur terre qu’on ne peut pas repousser les frontières : « Mon rêve c’est que demain, on aime prendre les transports en commun. »