COVID-19 : rencontre avec deux de nos héros en première ligne du Service Sûreté chez Transdev aux Pays-Bas

14.08.2020
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Patricia est employée chez Transdev Service Sûreté depuis 3 ans maintenant. « J’ai commencé en 2011 par l’intermédiaire d’une agence pour l’emploi et après avoir effectué d’autres missions, j’ai rejoint Service Sûreté en 2017 ». Peter a suivi un chemin différent : « Pendant 24 ans, j’ai été chauffeur de bus dans les environs. C’est via ce poste que je suis entré en contact régulier avec Service & Sûreté et, il y a environ cinq ans, j’ai décidé de changer de métier. Maintenant, je suis de l’autre côté et je soutiens mes anciens collègues conducteurs de bus ».

Avec le reste du service, le duo apporte son soutien quotidien dans la région d’Eindhoven. « Nous fonctionnons avec trois équipes de deux personnes, ce qui nous permet d’être flexibles pour balayer cette vaste zone », explique Patricia. Les mesures COVID-19 ont néanmoins rendu leur travail quelque peu différent, selon Peter. « Au début, la question était surtout de savoir ce que nous pouvions faire. Nous avons donc sollicité les conducteurs et les superviseurs sur la manière de repenser notre travail et la meilleure façon d’apporter notre aide en ces temps difficiles. En plus de répondre aux incidents, bien sûr ».

Depuis l’introduction de l’obligation de porter un masque dans les transports publics, les conducteurs ont également la possibilité de signaler les passagers qui ne portent pas de masque ou de dénoncer les fraudeurs, par exemple. « Les conducteurs avaient déjà cette possibilité, bien sûr, en contactant le centre de contrôle opérationnel (CCO), explique Patricia. Mais cette méthode de contact entre le CCO et le conducteur pouvait être écouté par de nombreux passagers. Désormais, il est possible de faire des rapports « silencieux ». Ceux-ci sont reçus par le CCO et par notre équipe, et si nous sommes dans la zone, nous pouvons offrir une assistance immédiate, si nécessaire en utilisant des équipements de protection tels que des gants, des lunettes et des masques ».

Parmi ces lieux, les différents centres de demandeurs d’asile de la région font régulièrement l’objet de rapports. Peter explique que cela est principalement dû à l’ignorance plutôt qu’à de la mauvaise volonté : « Dans la grande majorité des cas, les infractions sont en partie dues à la barrière de la langue, car les personnes ne sont tout simplement pas suffisamment informées ». Patricia ajoute : « C’est pourquoi, nous avons consulté les responsables de ces centres. Avec eux et avec l’aide d’un conducteur qui a fourni des traductions, nous avons distribué des dépliants pour informer les demandeurs d’asile, entre autres, de l’obligation de porter un masque et de l’impossibilité d’acheter un billet dans le bus. D’après le nombre de rapports, en baisse, nous avons constaté que cette action a eu un effet positif ».

Quels que soient le type de rapports ou d’incidents, le duo travaille en coopération quotidienne. « Nous sommes bien en phase l’un avec l’autre », dit Patricia en riant. « Parfois, Peter et moi nous regardons l’un l’autre lorsque nous répondons à un appel et nous savons exactement lequel d’entre nous est le plus apte à répondre ». Peter sourit. « Nous ne voulons pas jouer au flic toute la journée », dit-il. « L’important pour nous, c’est d’informer les gens et de les rappeler à l’ordre de façon polie. Si quelqu’un ne porte pas de masque, on lui demande gentiment d’en acheter un et de prendre le prochain bus. Nous n’infligeons pas d’amende immédiatement. Cette méthode est beaucoup plus efficace et moins frustrante ».

Quels que soient le type de rapports ou d’incidents, le duo travaille en coopération quotidienne. « Nous sommes bien en phase l’un avec l’autre », dit Patricia en riant. « Parfois, Peter et moi nous regardons l’un l’autre lorsque nous répondons à un appel et nous savons exactement lequel d’entre nous est le plus apte à répondre ». Peter sourit. « L’important pour nous, c’est d’informer les gens et de les rappeler à l’ordre de façon polie. Si quelqu’un ne porte pas de masque, on lui demande gentiment d’en acheter un et de prendre le prochain bus. Nous n’infligeons pas d’amende immédiatement. Cette méthode est beaucoup plus efficace et moins frustrante ».