Les leaders politiques et territoriaux sont confrontés à une équation à trois dimensions : assurer l’équité de traitement de chaque citoyen devant la mobilité, favoriser la qualité de vie en ville en développant et facilitant l’accès aux services de mobilité devenus multiples : collectifs, partagés, individuels, réguliers, à la demande, complémentaires à la marche à pied, et cela dans un cadre financier contraint. Concevoir une offre de mobilité raisonnée, durable, sociologiquement utile, socialement responsable devient une impérieuse nécessité. Mettre fin au développement intempestif d’infrastructures coûteuses au profit de l’optimisation des réseaux existants devient une priorité.
94 % des élus et directeurs de services interrogés en France en 2014, pour l’enquête IPSOS/Transdev sur les enjeux de mobilité, considèrent l’amélioration de l’intermodalité comme prioritaire (74 %) et importante (20 %).